Fatalisme : M.A.K My Life Ou Presque Xvii
Fatalisme : M.A.K my life
ou presque XVII
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Kemb a tenu parole. Il a dit à Margot quil devait mausculter pour mon suivi. Après une visite médicale complète et une prise de sang, il a laissé tomber dans ma main un cachet bleu en forme de losange.
- Tiens mec, miracle de la pharmacopée. Avec ce truc tu vas bander comme un ouf
Tu le prends une heure avant de baiser. Mais à toi de convaincre ta femme de coucher avec toi ! Tu risques dêtre surpris de sa réponse.
Jai attendu quarante-huit heures et mardi soir après avoir couché les s, jai posé le fameux comprimé bleu devant mon assiette. Margot a regardé le comprimé.
- Cest quoi ?
- Kemb me la donné.
- Cest un nouveau traitement ?
- Non.
- Alors cest pourquoi ça. Tes malade ?
Il y avait une vraie inquiétude sur son visage. Puis une pointe de colère.
- Pourquoi Kemb ne ma rien dit ? Cest grave ?
- Cest pour bander.
- Pour bander ?!
- Oui pour bander. Pour pouvoir baiser. Pour
- Et cest Kemb qui tas donné ce comprimé ? Le ton était sceptique
Très sceptique. Et il ta donné ce médicament comme çà ? Pour te faire plaisir ?
- Non
- Non quoi Didou ?
- A
A condition que
Parce que jai accepté ce qui sest passé samedi soir
. Jai accepté que ma femme me baise
Il voulait que je sois obéissant. Que je sois demandeur
Josais pas la regarder dans les yeux. Comment avais-je pu accepter ce deal ? Javais honte de moi.
- Et tu veux me baiser avec ce truc cest ça ?.... Réponds Didou ! Tas besoin de ce truc ? Parce que tu as des difficultés passagères, tu as accepté ce quil ta demandé ? Tu crois me prouver quoi avec ce truc ?
Elle attendait une réponse. Il y avait une lueur de colère dans ses yeux. Je pensais quelle ne ferait pas de difficulté et je ne comprenais pas ce quelle voulait me dire.
- Margot, si tu savais à quel point jai envie de toi
Jai vu son trouble, sa peine dans ses yeux brillants.
- Je crève de toi Margot
Jen crève
Jen peux plus
. De tout ça. Je suis fatigué
- Didou
Ne
- Fais ce que tu veux de ce comprimé Margot
A toi de décider
Je sors.
- Attends Didou
Attends !
- Non Margot je nattends plus rien
Bonne nuit.
Et je suis parti en ville. Déambuler la tête pleine de pensées lugubres. Mais en même temps sans regret. Jétais malheureux mais je me sentais libéré.
Quand je suis rentré, elle dormait. Aucune trace du cachet bleu.
Je men foutais. Je navais plus envie.
oooOOOooo
Un soir de semaine. Seuls dans notre lit. Les s dorment depuis longtemps.
- Didou, je taime. Je taimerais toujours
Elle était nue contre moi. Elle ma ôté mon polo et mon caleçon. Sa bouche parcourait mon torse, se dirigeait vers ma bite. Elle sest positionnée sur moi pour un soixante-neuf. Elle a pris mon sexe en bouche pour une lente fellation. Elle ne ma rien demandé en retour. Jai commencé un cunnilingus de ma propre initiative. Cela ne nous était plus arrivé depuis une éternité.
Nous avions un rapport de couple même si je ne bandais pas. Elle faisait de son mieux, déployant toute une science sur mon sexe et mes couilles. Elle mouillait aussi preuve quelle était réellement excitée, et je buvais son miel enfin pur de toute trace de sperme de son amant. Je retrouvé son odeur, sa moiteur, son goût.
Jétais excité, à deux doigts de jouir, oubliant toute ma rancur et ma colère.
Margot a accéléré son rythme. Sa bouche englobait mon sexe dans sa totalité. Je sentais ma jouissance montée.
- Stop Margot
Stop je vais jouir
Elle ne ma pas lâché et je me suis déversé dans sa bouche en poussant de longs soupirs de satisfaction. Je nai pas cessé non plus de la boire jusquà reconnaître ce petit cri si caractéristique qui me signalait sa jouissance.
Sa bouche sest collée à la mienne dans un vrai baiser. Un baiser dune époque que je croyais révolue. Nos salives et sécrétions intimes se sont mélangées comme avant.
Nous étions côte à côte, nus, sa peau si douce contre mon flanc. Je flottais dans une bulle hors du temps.
- Didou
- Oui
- Je taime
.
Je nai pas répondu. Je me suis collé un peu plus à elle. Ses muscles étaient tendus. Elle respirait vite, trop vite. Et jai pressenti comme un tremblement de terre.
- Mon ange
. Il faut quon parle
Il faut que je te dise
Kemb ne veut plus quon soit ensemble
Il ne veut plus me partager avec toi quand il est là
Un éclair ma explosé le cur. Je narrivais pas à parler. Sa main sest posée sur mon torse. Elle a repris dune voix douce.
- Je lui ai dit quil nétait pas question quon se sépare
Cest ça les discussions que tu entendais
. Je veux pas le perdre
Jamais. Ecoute, il est ok pour que ce soit que les week-ends
.
Il ya eu un long silence.
- Tu as compris Didou ? Réponds-moi Chéri
. Je lui ai dit que tu serais daccord
Quon se rattrait en semaine
Cest pas long. Deux jours.
Jétais saisi de tremblements incontrôlables. Jai eu du mal à me lever.
- Salope
Nous navons pas parlé de tout cela le reste de la semaine. Je me plongeais dans mon travail et la préparation du séminaire que javais en commande. La première commande de mon nouveau métier. Mon client était bien plus sûr que moi de mes capacités.
Vendredi soir Kemb est arrivé.
- Alors le cocu tu las sautée ta femelle ?...
- Connard !
- QUOI
Il ma sauté dessus comme un fauve en cage. Prêt à me tabasser. Tellement plus fort que moi.
- Tas dit quoi là ? Répète un peu le cocu
- Tes quun connard qui vire pd
Ma résistance la déstabilisé. Pas longtemps. Il a levé le bras dans un geste menaçant. Margot est arrivée en courant. Je me sentais bien. Jattendais quil me frappe.
- Je me casse retrouver les s
Baisez bien
Et je les ai laissés.
Ma mère a tout de suite compris les risques dexplosion et ma accueilli en douceur. Jai passé un super week-end avec les s sans jamais penser à eux qui devaient baiser sans complexe dans toute la maison. Margot na pas appelé. Moi non plus. Jai trouvé de vagues excuses bidons pour les s.
Avez-vous déjà eu mal et vous sentir en même temps libéré ?
Comme une dent douloureuse que lon vient de faire arracher.
Douleur et soulagement.
Je savais que mon couple était à la limite de lexplosion
Etait-ce un couple dailleurs ?
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Le séminaire fut un succès. Bien au-delà de mes espérances. Cinq jours en immersion totale avec une douzaine de jeunes gens avides de tout. Tous les soirs après le travail, lamusement jusquà des heures impossibles.
Dur à tenir pour un vieux comme moi. Mais tellement bon.
Ils madmiraient, mécoutaient, participaient. Sengueulaient comme des mômes sur des études de cas. Aucun deux nétait marié. Génération liberté. Dès le deuxième jour certains binômes se sont formés, même le soir en boite, même au lit. Ils ne le montraient pas mais ne se cachaient pas non plus.
Samira ma invité à danser le deuxième soir. Une magnifique brune de 25 ans au caractère bien trempé. Une beurette de la deuxième génération. On a rigolé, bu et beaucoup dansé. Elle sentait bon dans un mélange épicé de parfum et dodeur de peau. Je la sentais extrêmement réceptive, collée contre moi.
Cétait nouveau pour moi. Collé contre une autre femme que la mienne. Cela nétait plus arrivé depuis la faculté.
Et brusquement comme un voile qui se déchirait. Il y avait une autre vie que celle que je vivais chez moi. Des gens heureux de se voir, sans soumission ni abdication. Juste du plaisir. Profiter de la vie.
Je sentais son corps lourd et musclé collait contre le mien, se serrait de plus en plus. Ses seins plaquaient contre mon torse.
Sa bouche sest collée à mon oreille. Cela ma fait frissonner.
- Cest chouette davoir un formateur de votre âge. Dhabitude cest des vieux gonflants. Avec vous on apprend vite et bien
On vous trouve tous super.
- Merci cest gentil.
Ses lèvres se sont posées sur mon cou pour leffleurer dans un baiser aérien avant de revenir se plaquer contre mon oreille.
- Je vous trouve mignon
Jaime votre genre
Jai vu votre alliance
Vous devez être doux avec elle
Elle a de la chance
Sa bouche sest plaquée sur ma joue. Jai eu un mouvement de recul quand elle a embrassé la commissure de mes lèvres. Elle ma souri gentiment.
- Vous êtes un homme fidèle
Cest bien
Elle en a de la chance
Dommage pour moi
Elle sest libérée de mes bras a regardé ma braguette. Ma donné un tendre bisou sur les lèvres avant de me dire.
- Attention tu tes taché. Je suis heureuse de savoir que je te fais cet effet.
Elle est partie rejoindre les autres me laissant complètement sonné.
Je ne savais plus ce qui se passait. Javais jouis dans mon pantalon.
Je bandais !
Jai rapidement rejoint ma chambre pour me nettoyer et me branler deux fois. Mon sexe était dur comme du bois. Je ne comprenais rien. Une lumière sur le téléphone de la chambre indiquait que javais un message. Cétait ma femme :
- Bonsoir Didou appelle moi sil te plaît chéri
Je me suis couché crevé.
Je navais pas envie de lui téléphoner
Le séminaire sest poursuivi dans une humeur ludique et studieuse. Samira sen sortait haut la main. Cétait une fabuleuse négociatrice. En se quittant elle ma donné un numéro de téléphone.
- Cest mon portable nhésitez pas à mappeler
On pourra prendre un verre ensemble un jour.
Elle avait un portable ! Chose plutôt rare. En tout cas pour moi.
Elle a ajouté dans un sourire mutin
- On ne sait jamais
On sest salué et je bandais.
Je navais pas envie de rentrer. Certes les s me manquaient. Ma femme aussi. Mais javais limpression de quitter la vraie vie pour rentrer dans une cage.
oooOOooo
Il était là. Pas de garde ce week-end. Il prenait sa douche. Corps magnifique.
- Salut mec
Je te préviens tu vas ten prendre une.
Devant mon incompréhension il a ajouté.
- Elle est folle de rage
. Tu lui a pas téléphoné ni répondu à ses appels.
Il est sorti de la douche et jy allais quand il ma claqué les fesses.
- Je te conseille dêtre très sage ce soir et faire un bon lavement
Je lui ai conseillé de te montrer qui était lhomme chez toi
. Tu sais mec, jen ai connu des personnes affolées qui se précipitent aux urgences parce que justement la personne quelles attendaient na pas donné de ses nouvelles
Cest pas bien ce que tu as fait.
Elle était sur le seuil.
- Laisse-nous Kemb sil te plaît.
Il est parti. Elle sest déshabillée devant moi. Corps magnifique est inaccessible. Elle ne ma pas embrassé pour mon retour. Nous sommes entrés ensembles sous la douche. Elle ma regardé et ma donné une gifle de toutes ses forces.
Sous la violence ma tempe a heurté le carrelage et le paumeau de douche.
- Ne me fais plus jamais aussi peur Didou. Jamais.
Elle ma embrassé à pleine bouche.
- Si tu veux pas me téléphoner cest pas grave. Tu me préviens cest tout
Mais sil te plaît dis- moi toujours ou tu es.
Elle a saisi mon sexe quelle a masturbé lentement. Nous étions seuls, sous leau chaude. Seul avec ma femme qui me branlait. Nous sous sommes savonné, rincé. Jai jouis dans sa main. Mais sans bander.
- Tu saignes chéri. Excuse-moi. Jaurais pas dû.
- Pas grave Margot
.Il va me soigner
Tu as raison excuse-moi.
Il ma soigné.
Jai bien fait découter Kemb car même si Margot na pas voulu, il ma enculé devant elle sans ménagement. Comme sil voulait me faire payer les moments de douceur passés avec ma femme sous la douche.
Prosterné sur le lit, joue droite contre le matelas, cul relevé, jambes bien écartées, je lai subis, devant elle qui se caressait, le regard vitreux posé sur ma bitte qui ballotait au rythme des coups de reins de son amant.
Il me donnait des coups de plus en plus violents. Javais du mal à garder la pose.
- Je vais te faire un cul de pute mec. Devant ta femme.
Il a ouvert mes fesses.
- Regarde le cul de ton mec
Un garage à bitte
. Regarde ta femme comme elle mouille de te voir à ma botte
Attends il faut quelle voit bien son mec se faire démonter le fondement. Allonge-toi ma Gazelle. Vous allez faire un beau soixante-neuf avec ton mari au-dessus. Tu vas être aux premières loges pour voir ton mec donner son cul.
Il a libéré mon cul. Ma claqué les fesses
- Au taf salope. Vas lécher ta femme.
Nous avons pris la position quil souhaitait. Moi sur elle, en levrette. Ma bitte pendait au-dessus du visage de ma femme. Mon visage plaqué contre sa chatte humide, coulante dun mélange de mouille et de sperme. Elle était très excitée.
Kemb est venu a genoux derrière moi. Dans la glace de larmoire, je voyais ses couilles au-dessus du visage de ma femme. Je voyais mon cul cambré, offert, sous les yeux de ma femme.
Il a ouvert mes fesses pour dévoiler mon anus.
- Regarde son anus Margot. Déjà bien rodé. On peut dire que son muscle anal est déjà bien souple pour un homme. Att ma queue ma douce et pose la contre son trou
Elle mouillait de plus en plus. Je buvais son intimité. Elle a obéit et le gland a pointé contre mon anus. Mes fesses se sont refermées sur le mandrin. Il a appuyé sur mes reins pour que je me cambre plus. Mon sexe effleurait le visage de ma femme. Elle na rien fait pour le prendre en bouche. Les mains mont saisi à la taille.
- Cest toi qui décide ma belle. Dis-moi si tu veux que jencule ton mari. Que je défonce le cul du père de tes s. Regarde comme il est offert juste sous tes yeux.
Je sentais le sexe butait régulièrement contre mon anus mais sans forcer.
- Alors ma douce. Dis-le. Je sais que tu aimes ce quil est devenu. Pour toi.
Elle a serré ses cuisses contre ma tête. Jétais immobilisé, ma bouche ouverte t plaquée contre son vagin ruisselant.
- Plus fort jai pas entendu Margot
Il ma enserré la taille dun de ses bras puissants me bloquant contre lui.
- A tes ordres ma douce
. Tiens le cocu
Prends celle-là dans le cul.
Il la plantée dun coup au maximum. Un seul coup de reins qui ma éclaté le cul. Tout de suite comme du feu dans mon ventre. Ses couilles contre les miennes. Jau gémis dans la chatte de ma femme.
- Regarde ton Didou la prise jusquà los. Son cul a des capacité de vieille pute.
Il ma libéré la taille pour ouvrir mes fesses. Jétais à moitié effondré sur ma femme.
- Regarde le cul de ton mari
Bien dilaté. Limite rupture. Tu sais que jai déjà recousu des culs comme le sien. Déchiré à force dêtre niqué.
Il a commencé a me tringler lentement pour que Margot profite du spectacle. Il a accéléré. Je suçais le clitoris de ma femme. Une vraie petite bitte sous lexcitation. Margot gémissais à deux doigts de lexplosion. Il a raffermi sa prise sur ma taille pour me défoncer de plus en plus vite.
Mes cris se perdaient dans la chatte de ma femme.
Ils ont jouis ensemble.
Quand il ma libéré je me suis effondré sur le matelas. Malgré lhabitude, javais super mal au cul.
- Laisse nous
.
Jai regardé ma femme avant de quitter la pièce. Elle embrassait son amant à pleine bouche en branlant la bitte ébène et il lui doigtait la chatte luisante de mouille à pleine main.
Lui, il bandait encore.
oooOOooo
La fin a été brutale. Imprévisible. Comme un mauvais film. Personne ne sy attendait. Surtout pas moi.
Les vacances de Pâques. Les s chez mes parents. Margot chez le coiffeur. Je rentrais dune semaine de séminaire. Je regardais avec ravissement mon nouveau joujou : un téléphone portable. Technologie extraordinaire que ce clapet quon ouvre pour parler à un correspondant.
Moi en train de préparer le repas. Quand Kemb arrive, il nest pas seul ! Devant mon étonnement, il minforme dun air goguenard que Margot est au courant et quelle a accepté que ces deux potes de la faculté viennent passer la soirée avec nous. Les sourires des deux autres ne laissent aucun doute sur ce quils savent. Ils savent tout et cela me fout une honte indescriptible. Kemb comprend vite que jai compris quil leur a tout raconté.
- Tinquiètes pas mec, mes potes sont discrets, on est entre gentlemen.
Il éclate dun rire sonore très vite rejoint par ses deux acolytes.
Nous sommes dans le salon. La radio fonctionne en sourdine sur une chaîne dinfo en continue. Ils boivent et discutent entre eux. Mignorent. Comme si tout était normal. Comme si tout leur était dû.
Je suis à la cuisine. Cela les libère. Jentends des bribes de phrases, des exclamations et des rires. Deux mâles qui sexcitent en écoutant le mâle alpha.
- Oui elle est super chaude
- Tu les encule les deux ?
- Ouais.
- Même lui
- Surtout lui
- Elle aime les jeunes ?
- Elle aime baiser oui
Elle a beau dire, cest une chaude ma Gazelle.
- Mais et lui, il dit rien ?
- Non plus rien et il a des problèmes de santé.
- Ah ?
- Ouais, remarquez les mecs ça marrange, plutôt. Il bande plus.
- Pas normal çà ! Pourquoi ?
- Sais pas
.
Sen suit une discussion médicale à laquelle je ne comprends rien. La seule chose que je retiens cest la phrase de dépit de Kemb.
- Cà me fait chier de pas réussir à le soigner
La discussion nest plus compréhensible.
Je nose pas les rejoindre. Trop honte. Faudra pourtant y aller. A mon entrée, ils se taisent. Puis tout senchaîne.
Un des mecs prend une cacahuète et me regarde ironique.
- Cest vrai que ta femme tencule mec ???
Lautre enchaîne hilare :
- Ten fait pas y en aura pour les deux ta salope et toi.
Je laisse tomber le plat que javais entre les mains.
- Kemb !
Le prénom claque dans le salon et nous fait tous sursauter.
Personne na vu Margot entrer.
Kemb se lève. Cest la première fois que je le vois aussi embêté et décontenancé à ce point. Il se dirige penaud vers elle pour lembrasser. Elle recule.
- Suis-moi sil te plaît.
La porte de la cuisine se referme sur le couple.
On entend un échange de voix véhément mais incompréhensible, puis le silence. Labsence dure. Des gémissements. Bruits de chaise. Les gémissements montent en intensité. Impossible dignorer ce qui se passe. Je rougis. On entend parfaitement les raclements de la chaise sur le sol et les jappements de ma femme. Puis un long feulement.
- Putain ! Il est en train de la démonter.
- La vache
- Elle a lair daimer la queue ta pute mec
- Et tu laisses faire ?
- Cest vrai que le Kemb, il vous éclate aussi la rondelle ?
- Putain ! Il en du pot ! Jaimerais moi aussi un couple comme vous. Une fiotte comme toi marié à une méga salope.
- Pourquoi tu dis rien mec ?
Cest vrai, il a raison le jeune black. Pourquoi je ne dis rien ? Comment je peux accepter tout cela ? Une semaine loin de chez moi ma descillé les yeux.
La porte de la cuisine souvre.
Un Kemb conquérant suit ma femme.
Et elle !
Sublime dans une robe noire au décolleté provocant, les cheveux légèrement décoiffés, les yeux brillants. Ses mains à plat sur ses hanches font un geste vers le bas comme pour redescendre sa robe. Elle marchait devant son amant, sûre delle et sans aucune gêne vis-à-vis de moi.
Margot sest approchée de moi.
Peut-on une seul imaginer cette scène ?
Imaginer mon état-desprit ?
Ce que je ressens ?
A voir ma femme devant son amant dévorée des yeux par les deux invités. Dans notre salon et devant son mari. Nous savons tous quelle est nue sous sa robe. Pas besoin dêtre devin pour comprendre que son amant vient de la baiser.
Elle est venue vers moi. Kemb dans son dos à brandit dans sa main un bout de tissu arachnéen et nul ne pouvait ignorer que cétait le slip de ma femme.
Même si elle me regardait avec beaucoup de tendresse, jai su à ce moment précis que je navais plus ma place.
Face à moi, elle ne pouvait pas voir que Kemb, bras levé, faisait tournoyer le slip au-dessus de sa tête. Comme un trophée.
Elle sest collée à moi et ma donné un léger baiser sur les lèvres.
- Bonsoir Didou
Excuse
Je ne savais pas quils étaient déjà là. Je voulais te le dire au téléphone. Te prévenir que
Je lai interrompu. Je tremblais. Mal à en crever de découvrir que cétait fini.
- Non Chérie
Javais des larmes aux yeux.
- Non Chérie
. Je vous laisse
Elle ma regardé sans comprendre et Kemb a stoppé son geste puéril.
- Pourquoi tu dis ça Didou ?
Pourquoi
Je compr
- Parce que cest fini Margot
Fini
Elle sest reculée pour se coller contre son amant qui dans un geste protecteur à mis ses grosses mains noires sur les épaules de ma femme.
- Quest ce qui est fini Chéri ?
Quoi ?.. Je comprends pas
Je marchais lentement pour quitter le salon. Je ne voulais pas partir. Et pourtant je savais que cétait inéluctable.
- Non reste Didou ! Reste mon Chéri
Cétait un cri de désespoir. Un couteau planté dans mon dos. Jai encore eu la force de lui répondre.
- Jai pas envie de voir ma femme se faire démonter par trois gamins.
- Elle aime ça ta femme et on nest pas des gamins.
- Ta gueule Mouss ! Laisse-le partir Margot, il reviendra
. Il te reviendra la queue entre les jambes.
Le bruit de la porte qui claque à couvert le cri de ma femme. Jai cru comprendre mon prénom. Jai essuyé mes larmes.
 
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